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Les villes sont les grandes gagnantes du Sommet Rio+20.
Les villes sont les grandes gagnantes du Sommet Rio+20. Vingt après le premier Sommet de la Terre organisé déjà à Rio-de-Janeiro, le texte final n'est pas un succès comme en 1992, mais il correspond aux attentes des négociateurs. La nature perd en revanche. |
Ban Ki-moon nominates Kadir Topbas as a member of the post-MDGs High-Level Panel
United Nations Secretary-General Ban Ki-moon announced on 31st of July 2012 the members of a High-Level Panel to advise on the global development agenda beyond 2015, the target date for achieving the Millennium Development Goals (MDGs). Among the 20 personalities of this High-Level Panel, Mr. Kadir Topbas, Mayor of Istanbul and President of UCLG, has been nominated.
This nomination comes as recognition of the work accomplished by our Organization and its members towards the achievement of the Millennium Development Goals. According to a recent study, the goals set on reduction of poverty, slums and access to water will be achieved; it is worth highlighting that these are fields in which the actions of local and regional authorities is of particular relevance.
Mr. Ban Ki-moon asked the High-Level Panel to prepare a bold yet practical development vision. The Panel will hold its first meeting in September, in the framework of the United Nations General Assembly. It is expected to submit its findings to the Secretary-General in the first half of 2013. Kadir Topbas nommé par Ban Ki-moon membre du Groupe de haut niveau post-OMD Le Secrétaire Général des Nation Unies, M. Ban Ki-moon, a annoncé le 31 juillet 2012 la composition du Groupe de haut niveau chargé de donner son avis sur l’Agenda Mondial pour le Développement après 2015, date cible pour la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement. Parmi la vingtaine de personnalités qui compose ce Groupe de haut niveau, figure M. Kadir Topbas, Maire d’Istanbul et Président de Cités et Gouvernements Locaux Unis. Cette nomination vient consacrer les efforts consentis par notre Organisation et ses membres pour la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement. Une étude récente montre que les objectifs seront atteints en matière de lutte contre la pauvreté, l’habitat insalubre et l’accès à l’eau ; ce sont également des domaines où l’implication des pouvoirs locaux et régionaux est la plus significative. M. Ban Ki-moon a demandé au Groupe de haut niveau de préparer une vision du développement à la fois audacieuse et pratique. Le Groupe se réunira pour la première fois en septembre en marge de l’Assemblée Générale des Nations Unies et rendra ses conclusions et recommandations lors du premier semestre de 2013. Ban Ki-moon nombra a Kadir Topbas miembro del Grupo de alto nivel post-ODM
Este nombramiento consagra los
esfuerzos llevados a cabo por nuestra Organización y sus miembros a favor de
los Objetivos de Desarrollo del Milenio. Un estudio reciente demuestra que los
objetivos se cumplirán en términos de lucha contra la pobreza, contra el
alojamiento insalubre y para el acceso al agua, unos ámbitos en los que la
implicación de las autoridades locales y regionales es de particular
relevancia. |
Culture et développement durable à Rio+20
À la veille de l’ouverture du Sommet de la Terre de Rio+20, le Secrétaire général de la FICDC, Charles Vallerand, participait le 19 juin dernier à une conférence organisée par CGLU sur le thème « culture et durabilité ». L’association internationale joue depuis sa fondation un rôle de premier plan pour faire reconnaître la culture comme 4e pilier du développement durable (avec l’économie, le social et l’environnement). Les membres de CGLU qui sont aussi bien des villes que des associations de gouvernements locaux représentent près de la moitié de la population mondiale aujourd’hui en majorité citadine. Ces acteurs subétatiques sont donc appelés à jouer un rôle de plus en plus important que les instances internationales se doivent de reconnaître. Attestant de la richesse des réseaux tissés par CGLU, la rencontre internationale de Rio réunissait des acteurs de haut niveau concernés par cet enjeu de la reconnaissance du rôle de la culture dans le développement durable. Nous avons voulu en savoir plus en interrogeant Jordi Pascual, coordonnateur de l’Agenda 21 de la culture de CGLU. 1- Très brièvement, quel est le rôle de CGLU dans le domaine culturel ? C’est en septembre 2004 à Barcelone que l’Association internationale Cités et Gouvernements Locaux Unis (CGLU) adoptait un Agenda 21 de la culture. Dans cette déclaration, des villes et des gouvernements locaux posaient les bases d’un engagement formel en faveur du développement culturel. L’adoption de ce document fut possible grâce au leadership (de septembre 2002 à mai 2004) de quelques villes à travers le monde, dont Porto Alegre, Montréal, Paris, Barcelone et Dakar. Il répondait au besoin d’un texte fort qui vise spécifiquement les enjeux locaux et qui soit complémentaire et en accord avec les objectifs de la Convention sur la diversité des expressions culturelles qui se négociait alors à l’UNESCO. Depuis 2004, CGLU s’efforce de faire connaître le plus largement possible les principes de son Agenda 21 de la culture, notamment par de la formation, le renforcement des capacités et la production de documents de recherche. Afin de rallier la communauté internationale, CGLU est présente à l’UNESCO et participe depuis 2010 aux travaux préparatoires de la Conférence de Rio+20 de 2012. Dans ce dernier cas, l’un des objectifs était d’influencer le contenu du document final afin que soit reconnu le rôle que joue la culture dans le développement durable. 2- Quels étaient les objectifs de la Conférence que vous avez organisée avec le ministère brésilien de la Culture en marge de Rio+20 ? La Conférence du 19 juin dernier a permis un échange très riche de points de vue sur le rôle indéniable de la culture dans le développement durable. L’idée était de mettre en relation les acteurs qui travaillent sur le lien entre la culture et le développement durable, qu’ils soient de la société civile (comme la FICDC), des organisations internationales (comme l’UNESCO), des villes (comme la CGLU) ou des gouvernements nationaux (comme le gouvernement du Brésil). Il faut dire que pour l’instant encore trop peu d’acteurs sur le terrain se sont approprié le discours sur l’importance du rôle de la culture dans le développement durable. 3- Quels ont été les résultats ? Les résultats du Sommet Rio+20 sont peu encourageants étant donnée l’absence d’accord multilatéral et d’engagements contraignants. Toutefois, le document final contient des avancées notables pour les villes et les gouvernements locaux, en reconnaissant le rôle présent et à venir des autorités locales et régionales dans l’ordre du jour du développement durable, une revendication de longue date de CGLU. Le document mentionne aussi le rôle de la culture comme une composante du développement des villes. Cependant, dans l’ensemble de la déclaration finale la relation entre la culture et le développement durable est très peu mise en évidence. En effet, la formulation du paragraphe 41 « Nous prenons acte de la diversité naturelle et culturelle du monde et reconnaissons que toutes les cultures et toutes les civilisations peuvent contribuer au développement durable » est tout simplement pauvre et insuffisante. Néanmoins, le fait que les objectifs de développement durable ne soient pas précisés dans le texte final est de bon augure pour la suite. En effet, les débats à venir d’ici à 2015, date à laquelle devront être redéfinis les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), devraient inclure une reconnaissance de la culture comme 4e pilier du développement durable. 4- Quelles prochaines étapes prévoyez-vous pour affirmer la reconnaissance internationale du lien entre culture et développement durable ? Rio+20 appelle à une complémentarité des objectifs de développement durable avec les Objectifs du Millénaire (OMD) qui viennent à échéance en 2015. Après 2015, les États devront donc convenir d’un nouvel ensemble unique d’objectifs pour le développement. Il y a alors une opportunité à saisir pour que la culture soit reconnue comme partie intégrante du développement durable. Les prochains rendez-vous importants pour CGLU dans ce dossier seront notamment une conférence sur la culture et le développement durable organisée en 2013 à l’UNESCO, ainsi que l’adoption d’un nouvel Agenda 21 de la culture en 2014. La société civile semble de plus en plus consciente de l’importance de ces enjeux. Mais beaucoup de travail reste à faire pour que l’ensemble des milieux culturels s’approprie ce discours. En effet, le rôle d’affirmer clairement la volonté de ne pas être exclus des objectifs de développement revient, d’abord et avant tout, aux différents milieux culturels. C’est pourquoi CGLU poursuivra, au cours des prochaines années, sa campagne mondiale de sensibilisation auprès des organisations internationales, des États, des villes et de la société civile. Entrevue avec Jordi Pascual de Cités et Gouvernements Locaux Unis (CGLU) - http://www.cdc-ccd.org/Culture-et-developpement-durable-a?lang=fr |
L’ASSEMBLÉE APPROUVE LE DOCUMENT FINAL DE RIO+20
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Le rôle des gouvernements locaux et régionaux dans le document final de Rio+20
El papel de los gobiernos locales y regionales en el documento de resultados de Rio
Local and Regional Governments role in the Rio Outcome Document : a UCLG analysis
*sub-national is the term utilized in UN documents for regional governments, in order to differentiate this level of government from continental mechanisms. The process The Rio+20 processes started in May 2010 with the convergence of several UN ongoing processes related mainly to climate change, biodiversity and meetings of the Commission on Sustainable Development. The organizations and networks representing local and regional authorities have actively participated in the process and where formally acknowledged as a Major Group which provides feedback to the formal negotiations lead by states. ICLEI, as thematic network and UCLG as generalist political organization were recognized as focal points before the UN a status that was later joint by NRG4sd. These organizations have ensured consultation and coordination with other existing networks such as ORU-FOGAR. The level of collaboration and consensus building among all networks is commendable. The messages With the negotiations heading towards an environmentally driven agenda in 2011, UCLG and its members started campaigning for a more human-centered discussion where governance, cohesion among territories, inclusion, service provision and the fourth cultural pillar would be put on the agenda that would recognize the new urban reality. The UCLG position paper adopted by the Florence World Council but also the 8 recommendations of the Joint Local and Regional Governments Messages presented to the UN Secretary General in New York in April 2012 were all geared in this direction. UCLG and its members in close coordination with ORU-FOGAR have further stressed the need to acknowledge the role of the Habitat Agenda on our way towards the Habitat III. The collaboration of the two political generalist organizations UCLG with the wide representation through Metropolis, ASPAC, CEMR, FLACMA, MEWA, UCLGA, UCLG Noram, UCLG Eurasia) and ORU-FOGAR; the close partnership with UN-Habitat and the support of Cities Alliance and the states members of the Group of Friends of Sustainable Cities have marked the work during this process and will hopefully find continuation in the coming years. The results Despite the discouraging results of the Rio+20 Summit in terms of lacking multilateral agreements and commitments, there is a bright side to the Outcome Document when it comes to the acknowledgement of the role that local and regional governments play and need to play in the sustainable development agenda. The document also addresses most of the issues that have been identified as a priority by the positions mentioned above. Seldom before, has there been an international policy document which is as far-reaching in both the recognition of the role of local and sub-national governance and as comprehensive in the thematic areas described of influence for these spheres of governments. The explicit recognition of the Habitat Agenda is also a important achievement On the shortcomings it is worth mentioning the very few references to culture as crucial pillar for development and the lack of clear inclusive governance mechanisms for future policy development. Summary of key issues: 1. Acknowledgment of the work done paying tribute to progress achieved at sub-national and local levels. 2. Acknowledgement of the role to play in the implementation of policies and the engagement of stakeholders. Article 45 recognizes critical role of governance at local and sub-national level Local and sub-national governments are explicitly mentioned in the thematic areas and cross-sectoral issues. 3. Specific sub-heading on sustainable cities and human settlements States acknowledge the importance of cross-sectoral planning and commit to increasing capacity and supporting municipal governments, metropolitan areas and towns to develop sustainability policies. The text further recognizes the role of local and sub-national authorities in public service delivery, poverty alleviation and risk management. Integral approaches are supported. Partnership among cities and communities encouraged 4. Habitat Agenda and resourceful UN Habitat identified as explicit aim. 5. Call to strengthening financial mechanisms accessible to sub-national and local authorities 6. Regulatory frameworks to stimulate public-private partnerships to be promoted Follow up mechanisms where local and sub-national authorities should ensure inclusion: 1. The Administrative Council of UNEP will have universal access and greater participation of Major Groups. 2. A High Level Political Forum will be put in place replacing the Commission on Sustainable Development, the format will be defined by the General Assembly. 3. An Open Working Group to define process on Sustainable Development Goals at the opening of the 67th session of the General Assembly. 4. An Intergovernmental Committee, comprising thirty experts to assess financial needs for Sustainable Development Financing.
The outcomes of Rio will be an important milestone in the UN agenda of UCLG. The World Secretariat and UCLG members will need to continue working in ensuring political representation in the above mentioned processes and towards Habitat III. |
Rio+20 Outcome document now online
The future we want L’avenir que nous voulons El futuro que queremos Будущее, которого мы хотим 我们希望的未来 ﺍﳌﺴﺘﻘﺒﻞ ﺍﻟﺬﻱ ﻧﺼﺒﻮ ﺇﻟﻴﻪ The Rio+20 outcome document is available in these 6 languages here |
Rio+20 - UCLG-ORU FOGAR Joint statement
Statement delivered by Local Authorities at the Rio+20 Summit