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Les collectivités locales en route pour Rio+20

posted May 25, 2012, 5:58 AM by Unknown user
A quelques semaines de la tenue du sommet de la Terre à Rio, les collectivités locales françaises et leurs associations se sont réunies le temps d’un séminaire. Nicole Bricq a applaudi l’implication des acteurs locaux dans la préparation du sommet, assurant qu’elles ont "une influence sur le processus de négociation". Elles ne seront pas "des figurantes"J’ai la conviction que rien ne sera possible en matière de développement durable sans une implication active de tous les acteurs locaux", a rappelé Nicole Bricq dans son discours de clôtLes collectivités locales et leurs associations s’étaient réunies mercredi 23 mai. Objectifs : valoriser les actions menées depuis 20 ans dans les territoires et porter desmessages convergentsà l’adresse des chefs d’Etats et des instances internationales.


"Je salue l’ensemble des engagements contenus dans la déclaration conjointe que vous m’avez remise. Du côté de ce gouvernement, vous pouvez être sûrs que vos demandes en matière de développement durable seront prises en compte", a déclaré la ministre. Lire le discours complet >>


Les collectivités locales françaises : un engagement fort pour le développement durable

193 Etats membres des Nations unies se rendront à Rio de Janeiro au mois de juin, pour le cinquième sommet de la Terre. Parmi eux, plus d’une centaine d’élus locauxfrançais feront le déplacement pour témoigner de leur expérience et apporter leur expertise.

Depuis la conférence de Rio de 1992, les collectivités ont fait la preuve de leur capacité d’action dans la mise en œuvre du développement durable. Elles maîtrisent aujourd’hui de nombreux outils pour assurer un développement durable de leurs territoires :

Les Agendas 21 locaux, programme d’actions pour le 21e siècle orienté vers le développement durable. La Déclaration de Rio de 1992 mettait en avant, dans son article 28, le rôle essentiel qui revient aux territoires et aux collectivités locales en matière de développement durable. C’est ainsi qu’à chaque niveau de collectivité, revient la responsabilité d’élaborer, pour son territoire, et de mettre en œuvre, un programme d’action répondant aux principes de l’Agenda 21. 

Les Schémas régionaux Climat Air Énergie qui déclinent une partie du contenu de la législation européenne en matière de climat et d’énergie en définissant, en concertation avec les acteurs des territoires concernés, des objectifs quantitatifs et qualitatifs à l’échelle de chaque région.

La Trame verte et bleue qui vise à (re)constituer un réseau écologique cohérent pour permettre aux espèces animales et végétales, de circuler, de s’alimenter, de se reproduire, de se reposer... En d’autres termes, d’assurer leur survie, et permettre aux écosystèmes de continuer à rendre à l’homme les mêmes services.

Les Schémas régionaux de cohérence écologique qui visent la protection de certaines ressources naturelles (biodiversité, réseau écologique, habitats naturels) et l’atteinte ou la préservation d’un bon état écologique de l’eau.

Les Plans climats énergie territoriaux qui visent à aider les collectivités territoriales à organiser la gestion des ressources énergétiques de manière plus rationnelle, plus économe et plus respectueuse de l’environnement. Il vise dans le même temps, à limiter leurs contributions à l’effet de serre, tout en développant une stratégie d’adaptation aux changements climatiques. Toute collectivité de plus de 50.000 habitants à l’obligation d’adopter un plan climat territorial.


23 mai 2012 (mis à jour le 24 mai 2012) - DÉVELOPPEMENT DURABLE

Les messages portés à Rio+20 

Si la dynamique des agendas 21, pour des raisons historiques, s’est d’abord emparée des questions écologiques et environnementales, relever les défis sociaux, des modes de production et de consommation constituent les challenges de nouveaux projets territoriaux.

Ainsi, la question qui est posée aux collectivités est de plus en plus celle de leur montée en responsabilité, notamment pour la préservation des ressources et de l’environnement, de l’exigence d’équité dans la répartition des richesses (revenus, écologiques...), de capacité d’impulsion pour transformer les modes de production et de consommation. Conscientes de leurs responsabilités, elles entendent tenir toute leur place dans l’élaboration et la mise en œuvre des politiques selon les principes du développement durable.
 

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